La force du mental expliquée aux enfants

Le monde est plein de défis. Être fort mentalement est fondamental pour pouvoir mieux les surmonter est fondamental.

Et si l'on apprenait aux enfants à affronter les difficultés de l'existence ? Et comment mieux les préparer aux défis que peut leur proposer le monde qui les entoure ? 

1.Créer un environnement aidant

L'environnement est le contexte dans lequel on évolue. Une personne sera différente selon son lieu de naissance, son époque, sa situation financière ou matérielle, sa famille... 

 

Les champions ont des points communs dans leur fonctionnement quelque soit leur environnement de naissance, le milieu social ou la réussite des parents :

  • des valeurs fortes issues de leur entourage : la volonté, le travail, l'honnêteté, le courage...
  • une vision commune à long terme de la réussite
  • le développement de croyances positives
  • un soutien inconditionnel dans les victoires comme dans les défaites

Tout cela va construire une estime de soi bien avant une quelconque réussite ou consécration ! Quand nous sommes enfants, le discours et le comportement des parents (famille, professeurs, entraîneurs...) sont donc déterminants. 

2. Transmettre des valeurs fortes

Les valeurs sont nos critères d'appréciation des expériences de la vie. Nos choix sont en partie dictés par les valeurs que nous suivons inconsciemment (héritages ou vécues) ou consciemment (affinités, souhaits).

 

Pour être en accord avec soi-même, il faut  satisfaire le plus possible ses valeurs privilégiées dans ses choix et dans sa vie. 

Les valeurs sont donc au coeur de notre vie et de nos actions, il est donc important de les identifier : 

- le courage

- le travail 

- le respect

- le plaisir

- la combativité

- la politesse

- la découverte

- l'aventure

- la persévérance

- l'humilité

- la combativité

- la patience 

- l'apprentissage...

Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises valeurs, il y a juste des valeurs adaptées à son rêve et à son objectif. 

On remarque chez les champions, un alignement entre leurs comportements et leurs valeurs. 

3. Trouver du plaisir tout en travaillant

Il y a beaucoup de personnes qui voient leur carrière, leur réussite comme une souffrance ; le mot travail est associé à la pénibilité. Il sont persuadés que seul le travail payent et finissent par oublier la voie première qui était leur passion. 

Bien sûr, lorsque l'on veut réussir une dose de courage et de travail sont nécessaires mais la valeur plaisir doit aussi rester essentielle. 

Ceux qui réussissent ont compris l'importance du plaisir et de la passion comme moteur de la performance. 

4. Choisir ses croyances

Les croyances structurent et reflètent notre façon de penser et elles génèrent des programmes comportementaux. 

Prenez une feuille de papier et dressez la liste de toutes vos croyances : 

- sur vous-même 

- sur le monde 

Observez ensuite si ce sont des croyances limitantes ou au contraire aidantes. 

Les champions s'appuient sur les croyances aidantes et les utilisent comme des ressources et ils utilisent les croyances limitantes en les transformant en défis !

5. Un projet à long terme : du rêve à la réalité

"J'ai toujours rêvé de devenir un grand gymnaste ou de créer ma société"... tous les champions le disent, s'ils en sont arrivés là c'est aussi parce qu'ils en ont rêvé. 

Pour réaliser de grandes choses et atteindre les objectifs que l'on s'est fixé il est nécessaire d'en avoir l'envie profonde. Aucun objectif ambitieux n'est facile à réaliser. Le chemin peut être par moment difficile et demande de la persévérance, du dépassement de soi et une grande motivation. Le rêve est un moteur puissant pour activer toutes les ressources nécessaires. 

Les enfants ont naturellement cette capacité. En grandissant, on devient parfois plus rationnel, réfléchi... adulte.

 

Après le rêve, il y a la mise en action. 

Un des freins à la progression est l'immobilisme ou d'avoir des objectifs irréalisables. 

Il est donc important de réfléchir à des objectifs : atteignables, découpés en petites étapes, mesurables (on se posera la question : "Concrètement, comment je verrais si j'ai réussi cette étapes ?"), adaptés et réajustés en permanence. 

 

La progression peut être ralentie par une perte de motivation ou le fait de croire que l'on a atteint ses limites. 

Elle doit donc être permanente, alimentée par des objectifs mesurables, un soutien de l'environnement, une remise en question et une curiosité. 

6. Accepter de se tromper

 

Il semble acquis pour les champions que la défaite ou l'erreur fait partie de leur quotidien. Ils ont une grande confiance en leur capacité mais ils acceptent les échecs. C'est justement ce qui leur donne cette sérénité. Ce calme nécessaire pour tirer les enseignements des erreurs afin de progresser en permanence. 

 

Questions à poser à un enfant/un ado qui a rencontré une difficulté ou qui n'a pas réussit : 

- Acceptes-tu de te tromper ? 

- Que peux-tu faire autrement ?

- Que peux-tu apprendre de ton échec ? 

- Quel engagement peux-tu prendre pour continuer d'avancer ?

- Comment seras-tu que tu as relevé ce challenge ? 

 Focaliser sur des phrases : "Je suis nul, je n'ai pas réussi, je n'étais pas prêt"... ne permet pas d'avancer mais fait au contraire perdre toute confiance. 

 

La confiance en soi met en mouvement, c'est un pré-requis pour tout apprentissage et elle permet de progresser. 

Alors apprenons à nos enfants à se focaliser uniquement sur ce qu'ils devront faire "la prochaine fois" pour s'améliorer et avancer sereinement vers leurs objectifs et leurs rêves. 

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