AU SECOURS : Mon enfant fait un caprice !

Que se passe-t-il ?              

Vous venez de refuser un troisième bonbon à votre enfant, vos enfants se disputent pour avoir la place du milieu dans la voiture ou le coussin bleu du canapé ?

Tout se passe si vite, la situation semblait calme jusqu’à ce petit incident qui prend des proportions gigantesques.

Comment calmer les cris ? Limiter les pleurs ? Stopper les gestes de colère ou d’emportement ? Comment gérer la crise tout en restant zen ?

C’est le défis (parfois quotidien) des parents qui s’interrogent et restent souvent bien démunis : “Que dois-je faire ?”, “Pourquoi fait-il cela ?”, “Est-ce que je l’élève correctement ?”, « Quand va-t-il se calmer et comprendre ? »

Rassurez-vous : tous les enfants réagissent ainsi ! La frustration, le manque de mots pour exprimer ce qu’ils souhaitent, l’émotion grandissante ne permettant plus de raisonner… Et tout se transforme en drame !

Lorsqu’un enfant hurle, tape, boude, claque la porte, conteste… il est difficile pour le parent de garder son calme et de tenter de comprendre ce que veut dire l’enfant par ces différentes attitudes. L’adulte parle “caprice” lorsqu’il ne comprends pas la réaction souvent démesurée de son enfant, et pourtant, cet enfant a bien un message à faire passer.

Comment résoudre l’énigme ? Je vous apporte des éléments de réponses dans mon livre 100 idées pour éviter les punitions aux éditions Tom Pousse. En voici un extrait :

« Voici des idées pour mieux gérer ses moments qui peuvent être aussi éprouvants pour le parent :

1. Se poser quelques questions :

Que veut-il me faire comprendre ? Prendre quelques instants pour se poser la question. Que dit-il ? Que veut-il ? Et ensuite pourquoi fait-il cette demande ? A-t-il besoin de quelque chose ? A-t-il faim, soif ? Est-il fatigué ? A-t-il besoin de mon attention ? De mon affection ? A-t-il besoin de prendre l’air ? De bouger ? De changer d’activité ? Besoin de s’affirmer ? De donner son avis ? De faire un choix ?

2. Son cerveau sera mature vers 25 ans seulement : En se rappelant cela, l’adulte devient plus tolérant vis à vis des débordements qu’il peut observer chez son enfant. Cette immaturité peut se traduire par une mauvaise compréhension des consignes, par un oubli de la règle d’un jour sur l’autre. par une impossibilité de réguler ses émotions.

Le cortex préfrontal et les circuits neuronaux reliant le cortex préfrontal au cerveau archaïque commencent à être mature vers l’âge de 5 ans. Avant, l’enfant ne peut pas prendre du recul ni contrôler ses impulsions. Il va vivre intensément tout ce qu’il ressent et ses réactions seront démesurées ou incontrôlables.

3. Remettre les choses dans leur contexte : “Regarde par la fenêtre, quel temps fait-il aujourd’hui ? Oui, tu as raison, il neige. Comment doit-on s’habiller lorsqu’il fait froid ?”.

Vous pouvez retrouver tous mes conseils dans mon livre, vendu dans toutes les librairies ou en ligne.